CHAPITRE 8: MES COUSINS D'AMOUR





Dédicace à LAURENT, ULRICH et ERIC. Je vous aime!!!


Chaque  week-end, je me rendais chez mon oncle qui était aussi mon tuteur. Il avait trois garçons que j’adorais particulièrement. Ça me faisait du bien de me retrouver au sein d’une vraie famille. Mon oncle et sa femme étaient souvent absents, alors je passais beaucoup de temps avec mes cousins. Nous nous amusions beaucoup et en plus j’étais dans la même classe que l’un d’entre eux. On en profitait donc pour faire nos devoirs ensemble. 
Les week-ends me paraissaient toujours trop courts. L’internat était pour moi une prison remplit de mégères et de gorgones. Je passais aussi mes congés chez mon oncle mais je revenais à la capitale pour les grandes vacances. Une fois mon Brevet d’Etude du Premier Cycle obtenu, je décidai de ne plus résider à l’internat mais auprès de mes cousins. Cependant, si passer les week-ends chez mon oncle était une chose, y vivre en était une autre. Mais je préférais largement cet endroit à l’internat.
Mes cousins et moi nous réveillions tôt pour faire le ménage et préparer notre déjeuné avant de nous rendre à l’école. L’ainé et le cadet se rendaient à l’école à vélo. Le benjamin et moi on s’y rendait généralement à pied. Un ami de son père aurait pu l’y emmené en bus mais il m’accompagnait à pied pour ne pas me laisser toute seule sauf en cas de force majeur. Pour ne pas être en retard, on partait à l’aube et nous restions tous à midi dans nos écoles respectives qui étaient toutes éloignées de la maison. On n’y revenait que le soir à la fin des cours. 
Tout n’était pas toujours rose chez mon oncle et  je rencontrais très souvent des difficultés telles que des accrochages avec ce dernier mais je pouvais compter sur le soutien de mes cousins. Peine, joie,  tristesse ou peur, ils étaient toujours là pour moi. 
Je n’ai jamais connu de personnes qui tiennent à moi à ce point. Avec eux j’étais comme une princesse entourée de ses fidèles serviteurs. Dieu seul sait à quel point cette époque me manque. L’ainé eu son BAC et parti à l’étranger pour entamer des études de Droit. Puis se fut à mon tour de m’en aller. Obtenir le BAC était pour moi le résultat de sept années d’expériences aussi bien malencontreuses qu’enrichissantes au nord, et la promesse de jours meilleurs puisque j’allais poursuivre mes études à la capitale. 
Je me disais qu’une fois près de mon père, je ne manquerai plus de rien.

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