CHAPITRE 12: CONTROLER LE TEMPS




La promiscuité n’est pas bonne pour moi. Je crains de ressembler à papa, mais il est évident que lorsqu’on devient trop proche d’autrui, on fini par se heurter. En plus, j’ai tendance à être à mon aise où que je sois et je fini par me comporter comme si j’étais toute seule. J’aime rester moi-même sans me soucier d’autres opinions et j’en paie le prix fort . Là, lorsque je ne sais juste plus quoi faire, j’écris. 



Pour moi, écrire n’est pas seulement un moyen d’expression. Ecrire c’est se livrer, se libérer et se sentir délivré. Ecrire c’est se soigner par le pouvoir des mots, et moi j’aime bien les mots. Ce sont de puissantes pilules. Un dosage adéquat s’impose car ils peuvent aussi bien  guérir que détruire. Parler ne permet pas toujours de tenir compte de leur posologie, et lorsqu’ils dépassent notre pensée, il est impossible de les rattraper. Mais écrire est une toute autre aventure. On peut revenir sur ses mots et se faire maitre du temps.


Je crois que les expériences de ces dernières années m’ont maturées. J’ai envie de me dépasser, de faire plus qu’aller à l’université, de marquer mon existence. Je veux faire mieux, me surpasser et devenir meilleure même si ce n’est pas évident ces derniers temps. J’ai l’air épuisée à cause des cours qui vont vite mais les études ne suffisent plus à me combler. J’en veux toujours plus.

J’ai besoin de relever de plus grands défis. C’est facile à dire comme ça mais difficile à faire, je le sais. Trop d’obstacles à affronter, trop de difficultés à surmonter. Mais je me dois au moins d’essayer. Il le faut.
 

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