CHAPITRE 15: Ô DOUCE IVRESSE!
Ils sont toujours trop courts. Les bons moments sont si fugaces, si volatils. Impossible de faire durer ce bonheur.
Le temps,
mon meilleur ami, peut être cruel quelques fois.
Rire, alcool, rire encore. Les
afro beats, la house, les voix et le plaisir. Se sentir vivant et léger. Nos
bienaimés, nos amours et l’ivresse.
A ce moment là, mon cerveau, en dépit de la
confusion, crachait des mots crus. Une franchise qui jusque là, m’était
inconnue.
Je ne sais vraiment pas ce qu’est le bonheur. Mais j’étais heureuse à
cet instant. J’étais libre, déchainée, naturelle, sauvage. Je respirais. Je
bougeais. Je riais. J’étais ivre.
Rien, ni personne ne pouvais m’empêcher de me
laisser aller. D’ailleurs, j’étais indifférente à toute présence. Mon corps
ne m’obéissait plus, il était autonome l’espace d’un instant puis s’est
assoupi.
Mon esprit, presque inexistant.
Le meilleur sommeil de ma vie, mais un
réveil des plus désagréables et des plus longs.
La vie pourrait être une fête
quotidienne, me suis-je dit. Mais au fond de moi, je ne le pensais pas vraiment.
La beauté de ces moment découle de leur éphémérité, je le sais.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Exprimez-vous!!!!